AFRIQUE : Camille Fabrice Kaminakarigui, éclaireur de la jeunesse africaine en mouvement

À Conakry, le 30 mai 2025, la capitale guinéenne a accueilli un moment fort du renouveau panafricain. Il s’agit de l’inauguration officielle du siège principal du Forum des Jeunes Africains pour la Promotion de l’Union Africaine (FJAPUA). Après la Côte d’Ivoire et le Gabon, c’est le tour de la Guinée de devenir un point d’ancrage de cette dynamique continentale portée par des jeunes leaders déterminés à repenser l’Afrique.

Parmi ces voix émergentes, Camille Fabrice Kaminakarigui s’impose avec rigueur et constance. Haut cadre gabonais, actuellement Directeur de la communication et des relations extérieures, Cadre du secteur para-publique, ce professionnel chevronné conjugue compétence institutionnelle et engagement panafricain. Il n’est pas simplement un témoin du processus, mais l’un de ses véritables artisans discrets.

Une vision claire, un leadership d’influence

Membre fondateur du FJAPUA et représentant du Gabon, Camille Fabrice Kaminakarigui plaide avec lucidité pour une transformation du regard porté sur la jeunesse par les institutions africaines, en particulier l’Union Africaine.

« L’idée d’Union Africaine doit devenir un levier vivant dans la conscience de la jeunesse. Il faut sortir des slogans et adapter la politique continentale aux aspirations concrètes de cette jeunesse qui ne se contente plus d’espérer, mais qui veut façonner son destin. »

Cette prise de parole n’est pas isolée. Elle traduit une pensée structurée et longuement mûrie, nourrie par des années de pratique dans les affaires publiques et la gestion stratégique de la communication dans un secteur aussi sensible que les infrastructures portuaires. À travers sa double casquette de fonctionnaire d’État et de militant du développement jeunesse, Camille Fabrice Kaminakarigui déploie une approche transversale : rigueur professionnelle, diplomatie sociale, et plaidoyer pour un panafricanisme réaliste et pragmatique.

Conakry, un jalon dans une trajectoire panafricaine

L’inauguration s’est tenue dans le quartier Kipé, dans la commune de Ratoma, en présence de nombreuses délégations venues d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. Le président du FJAPUA, Mohamed Chérif, a exprimé sa reconnaissance à la jeunesse africaine, en soulignant le rôle de la Guinée comme nouveau nœud actif du réseau continental.

« Le combat pour ce forum a traversé les frontières, et c’est une joie de voir la Guinée devenir un repère pour la jeunesse africaine consciente. »

Dans ce maillage géopolitique qui se dessine à travers les jeunes, le Gabon, par la voix de Camille Fabrice Kaminakarigui, contribue à la structuration d’un espace de dialogue, d’engagement et de projet. Sa capacité à naviguer entre les réalités administratives nationales et les dynamiques panafricaines fait de lui un acteur-passeur, capable d’ouvrir des brèches là où le discours s’épuise souvent.

Des idées en débat, des perspectives en partage

En soirée, à l’université de Nongo, une conférence-débat rassemblant des leaders venus de Côte d’Ivoire, du Gabon et de Guinée a permis de recentrer les discussions sur un thème fondamental : « La participation de la jeunesse aux débats africains. » Camille Fabrice Kaminakarigui y a partagé une analyse lucide des blocages actuels, appelant à un renouvellement des pratiques institutionnelles pour faire place à une jeunesse compétente, formée et prête à agir.

Le sociologue Dr Mamadou Sounoussi Diallo, de l’université de Somfonia, a enrichi les échanges par une lecture universitaire de ces enjeux :

« L’Afrique est le continent le plus jeune du monde. Ce n’est pas une faiblesse, c’est un avantage. Mais cet avantage démographique ne deviendra un atout que si nous créons des mécanismes d’inclusion. »

Une énergie fédératrice

Ce nouveau siège du FJAPUA en Guinée ne marque pas simplement une étape logistique ; il augure une cristallisation des énergies régionales, une volonté de faire réseau. Camille Fabrice Kaminakarigui, à travers son engagement constant et sa capacité à fédérer sans éclat tapageur, devient une référence opérante pour les jeunes cadres africains en quête de repères solides.

Son action s’inscrit dans un temps long, nourri par une discipline de travail, une intégrité professionnelle et une foi inébranlable dans les capacités de la jeunesse africaine. Loin des discours convenus, il œuvre à l’émergence d’une élite responsable, bâtisseuse d’un continent uni dans la diversité et tourné vers le progrès.■