Les 168 parlementaires avaient dix jours pour rendre un « avis motivé » sur le projet constitutionnel rédigé à partir du millier de propositions récoltées lors d’un dialogue national inclusif organisé au mois d’avril. D’après une publication Facebook du député Geoffroy Foumboula Libeka, 78 parlementaires ont déposé 801 amendements. « Nous nous sommes prononcés sur plusieurs avancées majeures que renferme ce projet de loi fondamentale, lequel veille à la séparation des pouvoirs, au renforcement des droits et des libertés individuelles », a annoncé Jean-François Ndongou président de l’Assemblée nationale et de l’Assemblée constituante dans son discours de clôture.
Un rapport contenant leurs recommandations, adopté à la majorité avec seulement 8 voix contre et 3 abstentions, sera remis « le plus tôt possible » à Brice Clotaire Oligui Nguema, le nouvel homme fort du pays qui briguera la présidence à l’élection d’août 2025. Le texte doit ensuite être adopté en conseil des ministres, puis soumis au référendum d’ici à la fin de l’année, selon le calendrier annoncé.