Burkina Faso

Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré s’est entretenu avec les forces vives des différentes régions du Burkina Faso, le samedi 17 février 2024 à Ouagadougou. Cet appel a été lancé par la coordination nationale de la veille citoyenne, et a touché plusieurs sujets chauds.

Ils sont postés dans les différents ronds-points des quatre coins du Burkina Faso. Ils battent des mains et des pieds pour manifester leur amour au Capitaine Ibrahim Traoré. Eux, ce sont les coordinations de la veille citoyenne, communément appelé « Les Wayiyan ».

Leur rôle, c’est de veiller au chevet de la transition au Burkina Faso. Une fois de plus, ils ont fait montre de loyauté envers le président Ibrahim Traoré.

Hommes, femmes, vieux, enfants, personne n’a voulu se faire conter l’évènement. Les gradins du palais des sports de Ouaga 2000 ont été secoués par ces milliers d’âmes venus d’horizons divers témoigner leur soutien indéfectible à la transition du Burkina Faso, mieux, aux pays membres de l’AES. Drapeaux du Burkina Faso, du Mali et du Niger…L’effigie du Capitaine Ibrahim Traoré, du Colonel Assimi Goïta, et du Général Aboudrahamane Tiani régnaient sous l’effet des vuvuzelas.

C’est dans cette ambiance ferrique que le Chef de l’État a livré un discours empreint des idéologies du père de la révolution, Thomas Sankara. En toute éloquence, le Capitaine Ibrahim Traoré a passé en revue les sujets qui ont marqué l’actualité ces derniers temps, à savoir le retrait de l’AES de la CEDEAO, les crises sécuritaires dans les Etats du Sahel, l’impérialisme, et bien d’autres. Ce discours riche en émotion a certainement conquis certains cœurs, qui sont désormais prêts à accompagner la transition contre vents et marées.

« Il était clair que notre retrait de la CEDEAO c’est une idée qui est à saluer », a lancé Raouf Pafadnam, fondateur des Jeunes Patriotiques pour la Paix (JPP). Ayant ouï des propos du chef de l’Etat, Raouf Pafadnam est ressorti plus que motivé. Il soutient donc que la CEDEAO depuis sa création n’a pas été d’un grand apport au Burkina Faso. « Il était temps de se retirer de la CEDEAO parce que la CEDEAO n’a pas les moyens pour nous aider à combattre le terrorisme, mais la CEDEAO a les moyens pour déloger les soit disant putschistes. En ce moment, nous sommes d’accord, et nous sommes prêts à accompagner l’AES », a-t-il argué.

Même son de cloche chez Salif Nikiema, Président du conseil national de l’économie informelle. Etant un acteur du secteur économique, le retrait des Etats de l’AES aura sans doute des répercussions sur son business, à l’entendre. Loin de s’apitoyer sur son sort, il a soutenu que l’union entre ces trois pays pourra faire bouger les lignes.

« Nous les petits commerçants, on a beaucoup de problèmes, mais si on se met ensemble ça peut être des opportunités aussi. Et vu que c’est l’AES, ces trois pays, on peut se mettre ensemble pour travailler, et cela va être une force pour nous plutôt qu’une faiblesse », a proposé Salif Nikiema.

Egalement, lors de ce meeting, les 13 régions du Burkina Faso ont été représentées. Chacun des représentants a transmis les messages des populations, mais aussi relevé des doléances, qui vont éventuellement permettre d’améliorer les conditions de vie des populations, et surtout assurer la sécurité dans les différentes localités du Burkina Faso.

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