Françafrique / LE CAS DU SÉNÉGAL ET DU GABON: LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE BOMBE SA POITRINE À GÉOMÉTRIE VARIABLE !

“Pour aller aux élections de manière Souveraine, le CTRI doit présenter à la Communauté internationale décidée d’obtenir la tenue d’élections au Gabon à tout prix et à tous les prix, le cas jurisprudentiel sénégalais”

Ce qui se passe au Sénégal devrait être enseigné dans les différentes écoles de science politique. Mieux, cette situation doit faire réfléchir les militaires gabonais au pouvoir à Libreville, avant de se lancer aveuglément dans l’organisation des élections voulue coûte que vaille par la communauté internationale.

En effet, voilà un pays comme le Sénégal englué dans la françafrique, pompeusement qualifié de sucess story démocratique qui, curieusement, est incapable d’organiser une simple élection présidentielle, le 25 février prochain !

Pourquoi ce rétropédalage alors que le pays n’a aucun problème avec son calendrier électoral , que les différents états majors politiques sont prêts, excepté celui de Macky Sall ?

L’extraordinaire dans cette histoire au parfum françafricain, voire géopolitique et géostratègique est de vivre la complicité de la CEDEAO, de l’UA, de la françafrique , des USA , de l’ONU pourtant intraitables envers le Mali , le Niger et le Burkina Faso .

La même communauté internationale si douce envers Macky Sall s’ était cachée derrière la CEDEAO pour essayer de remettre Bazoum au pouvoir à Niamey par la force militaire !

Question : Pourquoi ces institutions ne demandent-elles pas aussi à Macky de Sall de respecter tout simplement l’ordre Constitutionnel et le calendrier électoral ? Bizarre ,bizarre ..

La même communauté internationale est entrain de fermer les yeux sur le coup d’Etat civil qui vient d’être orchestré au Sénégal, mais exerce une redoutable pression aux militaires gabonais au pouvoir à Libreville pour qu’ils puissent organiser les élections dans les plus brefs délais ! C’est quoi le projet ?

Pis, au Gabon Transitionnel , ces organisations ambitionnent-elles, entre autres, d’écrire la nouvelle constitution gabonaise, d’organiser les élections gabonaises et de fiabiliser les fichiers électoraux du Gabon !

Un tel banditisme international montre clairement que la démocratie dans les pays africains francophones est une escroquerie politique au service des intérêts exogènes via l’endocolonat.

Eu égard à ce qui précède, le cas du Sénégal doit absolument renforcer l’Amour, le support indéfectible des Gabonais envers le CTRI, leur unique chance d’avoir un Pays souverain.

Par ailleurs le Dialogue national à venir doit être souverain. Ceci doit être un impératif catégorique .

Ses recommandations et résolutions doivent être l’ unique boussole en vue de la mise en orbite d’un nouveau contrat politico-social normal, voire immaculé.C’est l’équation sine qua non pour propulser le Gabon vers la félicité.