Le chanteur congolais Koffi Olomidé est rejugé pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses entre 2002 et 2006. Il était présent à l’audience, devant la cour d’appel de Versailles près de Paris.

Après plusieurs reports et l’annulation de son concert prévu le mois prochain, le procès du chanteur congolais Koffi Olomidé s’est ouvert, ce lundi 25 octobre, devant la cour d’appel de Versailles.

Le prévenu était présent, car il a tenu à être entendu par les juges. Plutôt à l’aise et décontracté à la barre, demandant même à retirer son masque. Très élégant, il porte un costume marron à fines rayures. À la barre, la star décline son identité : « Je m’appelle Koffi Olomidé, je n’ai pas d’autre nom. J’ai 65 ans, je suis né au Congo. » De son vrai nom Antoine Agbepa Mumba, il ne s’était pas présenté à son procès en première instance, ni à deux rendez-vous préalables durant l’instruction, provoquant l’émission d’un mandat d’arrêt.

Pendant une heure, la présidente de la chambre correctionnelle de Versailles rappelle les faits minutieusement, ils sont accablants : « enlèvements », « séquestrations », aide à l’entrée et au séjour irrégulier, absence de rémunérations, viols, violences sexuelles… Des faits subis par les quatre anciennes danseuses de Koffi Olomidé.

« On me présente comme un monstre »

Les quatre plaignantes sont, elles aussi, présentes, habillées tout de noir, silencieuses. Elles font face à Koffi Olomidé qui nie tout en bloc. « On me présente comme un monstre, comme un diable, c’est terrible », lance-t-il à la cour. « Je n’ai jamais séquestré ces filles », comme il appelle ces danseuses. « Moi j’ai cherché à les protéger et elles ont trahi ma confiance », a-t-il lancé.

Face à ses accusatrices, Koffi Olomidé se fait passer pour une victime. L’une d’entre elles, mineure au moment des faits, prend la parole, elle est alors en pleurs. « On lui obéissait, on avait peur, c’est lui qui décidait de tout, si on refusait d’avoir des relations sexuelles, il nous punissait », a expliqué l’une d’entre elles.

« Je n’ai jamais séquestré ces filles, moi j’ai cherché plutôt à les protéger car elles étaient sous ma responsabilité alors qu’elles n’avaient qu’un rêve, profiter des tournées pour rester en France. La victime c’est moi, elles ont voulu briser ma carrière madame la Présidente », a rétorqué Koffi Olomidé.

Après les plaidoiries qui ont duré jusqu’au petit matin l’avocat général a requis 8 ans de prison ferme à l’encontre de la star, ses avocats quant à eux ont plaidé la relaxe, le délibéré est attendu le 13 décembre.

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