Suite à une réunion bilatérale vendredi dernier au Pentagone, le Secrétaire d’Etat à la Défense américain, Lloyd Austin, et la ministre française des Armées, Florence Parly, ont signé une feuille de route franco-américaine, pour une coopération accrue dans le domaine des opérations spéciales. Cette coopération vise à lutter contre “les menaces non-Étatiques”, comme Al-Qaïda et le groupe État islamique.

L’entente semble également annoncer de nouvelles actions conjointes sur le continent africain. En effet, dans le cadre de leur coopération transatlantique, les deux dirigeants occidentaux « ont également discuté de la coopération bilatérale et des possibilités d’engagement continu au Moyen-Orient et en Afrique, où la France et les États-Unis ont une longue histoire de collaboration pour relever des défis communs. », indique un communiqué du Pentagone.

Pour les USA, il s’agirait notamment de continuer à collaborer avec la France (présente sur plusieurs théâtres d’opération dans le Sahel) pour combattre les groupes djihadistes islamiques, même s’ils réduisent la présence de leurs troupes en Afrique, en Irak et en Afghanistan. Pour Washington, cette actualité intervient alors que les forces américaines se retirent d’Afghanistan, et que l’effort de lutte contre le terrorisme devrait justement se déplacer de ce territoire vers le continent africain, et à d’autres points chauds.

D’un autre côté, plus tôt le même jour à Paris, le président français Emmanuel Macron a annoncé que son pays commencerait à fermer des bases militaires dans le nord du Mali d’ici la fin de l’année. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérien, Mohamed Bazoum, en marge d’une réunion du G5-Sahel, les deux dirigeants sont revenus sur la reconfiguration de la présence militaire de la France au Sahel et la fermeture de ses bases.

Au sujet de ce retrait, le chef d’Etat nigérien précisera, que « (…) nous avons besoin de la France dans ce qu’elle peut nous donner que nous n’avons pas. Nous n’avons pas besoin de la France dans ce que nous possédons déjà».

Pour le dirigeant africain, dont le pays est en première ligne face à la menace terroriste dans le Sahel, « la France a des capacités de renseignement électroniques et des moyens aériens que nous n’avons pas et qui peuvent compléter notre action. La nouvelle configuration ne nous prive pas de cette possibilité».

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