Médiateur dans cette crise, le président togolais, Faure Gnassingbé a reçu jeudi les délégations malienne et ivoirienne. Cette première rencontre n’a permis d’aboutir à aucun résultat concret. Puisque la partie malienne a posé des conditions avant de remettre en liberté les soldats ivoiriens.
En effet, Bamako demande au moins deux choses selon RFI: que la Côte d’Ivoire exprime officiellement «des regrets», mais aussi que lui soit rendu «des ressortissants maliens», vivant en Côte d’Ivoire, ou simplement de passage, recherchés par la justice malienne.
En réponse, Abidjan a répondu « non » à ces demandes, justifiant notamment la deuxième par le principe de la séparation des pouvoirs législatif et judiciaire. A ce point, la médiation pour une sortie de crise semble désormais avoir du pain sous la planche pour convaincre les deux parties.
Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés à l’aéroport de Bamako. Le Mali parle de mercenaires en mission de déstabilisation mais la Cote d’Ivoire estime qu’il s’agit des éléments de son armée régulière en mission pour l’ONU.■