Nosy Be, la perle touristique de Madagascar au nord-ouest du pays, vit des heures sombres avec une recrudescence de cas de Covid-19. En moins d’un mois, l’archipel a enregistré deux décès officiels et plus de 40 cas positifs. Le nombre de convois mortuaires est anormalement élevé et l’impossibilité de se faire tester n’apaise pas le malaise ambiant. L’aéroport, le seul du pays à être rouvert aux vols commerciaux internationaux en octobre dernier, reste pour le moment fonctionnel.

L’inquiétude est palpable sur l’île. Pour ses habitants, comme Zakaria, il y a des signes qui ne trompent pas. « Depuis deux semaines, il y a plein de morts. Dans tous les quartiers de Nosy Be, que tu ailles à Hell-ville, à Ambatoloaka, à Darsalam, à Dzamandzar, à Andilana Beach, il y a des morts. On le voit parce que sur les routes, il y a plus de funérailles, ce n’est pas comme d’habitude. » Sa famille vient elle aussi de perdre un proche. « Moi, j’ai perdu mon oncle il y a deux jours. Il n’était pas très très malade mais il faisait une fièvre. Il est allé à l’hôpital. Et en quelques heures, il est mort sur place. Après, le docteur a fait un test Covid post-mortem et il était positif. Mais le médecin n’a pas pu dire si c’est vraiment le Covid qui l’a tué. »

« Le nombre de cas commence à diminuer »

Sur place, les autorités confirment la recrudescence du virus mais tiennent à préciser que « la situation est sous contrôle » et que « le nombre de cas commence à diminuer ». Lucien Mananjara est le préfet de l’île. « On a déjà pris des mesures qui tendent à barrer la route de la propagation : respect des gestes barrières, masques, etc. Les marchés et les églises restent ouverts mais les night-clubs sont encore fermés pour éviter les rassemblements. La vie quotidienne continue mais on invite les gens à rester très vigilants et à se conformer scrupuleusement aux mesures qui ont été décidées. »

Les veillées mortuaires ont également été interdites pour les patients décédés du Covid-19. Du côté des responsables sanitaires, on reste peu prolixe. Nos questions dérangent. Dengue, Covid-19, ou autre maladie. « Impossible », nous dit-on, « d’imputer la hausse de la mortalité actuelle au coronavirus ». On admet néanmoins une défaillance dans l’approvisionnement en tests de dépistage. Et une panne technique qui empêcherait de réaliser les analyses sur place.

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