Plusieurs autorités régionales du Nigeria avaient alors engagé une action en justice contre le gouvernement fédéral, visant à permettre à la population d’utiliser les anciens et les nouveaux billets jusqu’à ce que les banques aient reçu suffisamment de nouvelles coupures.

Vendredi, la Cour suprême leur a donné raison dans son jugement et a affirmé que le président Muhammadu Buhari, dont le gouvernement avait décidé de rendre illégaux à partir de février les anciens billets de naira, l’a fait sans consultation, ce qui “fait de lui un dictateur”.

L’utilisation des anciens billets aux côtés des nouveaux billets est donc prolongée jusqu’au 31 décembre 2023.■