Le président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit « Farmajo », doit s’adresser au Parlement, samedi 1er mai, dans la matinée. La Chambre basse avait voté le 12 avril l’extension de son mandat présidentiel pour deux ans. Une prolongation jugée inconstitutionnelle qui a provoqué plusieurs journées de heurts entre l’armée fédérale et l’opposition dans la capitale somalienne.

Mis sous pression, Farmajo avait alors annoncé dans la nuit de mardi à mercredi souhaiter l’organisation d’élections.

Les tensions restent fortes à Mogadisico. Des manifestations contre le président somalien ont eu lieu ce vendredi 30 avril dans la soirée. L’union des candidats de l’opposition a aussi appelé le Parlement à ne pas prendre de décision qui viendrait menacer le processus électoral. Ils accusent Mohamed Farmajo de bloquer les négociations. La pression s’accentue sur le Président somalien.

Obtenir l’approbation du Parlement sur le processus électoral et reprendre les négociations sur l’organisation du scrutin. C’est l’objectif annoncé par Mohamed Farmajo à l’occasion de sa venue ce samedi devant le Parlement. Il renoncerait donc à l’extension de son mandat.

La pression est en tout cas très forte pour que ce soit le cas, décrit Omar Mahmood, chercheur à l’International Crisis Group (ICG), et ce, aussi bien du côté de l’opposition que des alliés du Président, dont le Premier ministre. La communauté internationale a elle aussi multiplié les appels à l’annulation de l’extension de son mandat et à une reprise des discussions.

Des tentatives d’accord avortées

Les discussions s’annoncent toutefois difficiles. Les dernières tentatives de parvenir à un accord sur l’organisation du scrutin n’ont rien donné. Or, les désaccords entre les différents partis n’ont pas été résolus et la méfiance est aujourd’hui au plus fort.

Plusieurs analystes soulignent le besoin d’un médiateur indépendant, comme l’Union Africaine (UA), pour permettre le dialogue. Le risque d’escalade des tensions en cas de non-tenue des élections inquiète, alors que les forces de sécurité de chaque camp restent déployées dans la capitale.

Selon l’ONU, à Mogadisico, c’est entre 60 000 et 100 000 personnes qui ont déjà fui leurs habitations à la suite des violences de dimanche dernier. 

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